Au revoir Honorable pour les Coqs ! On s’attendait à pire résultat pour une équipe de France ayant perdu 9 à 0 l’an passé contre la même Suède. Huselius a commencé à inscrire au score pour les Vikings par un superbe tir distant. Nilson a poursuivi en déviant dans le filet un tir de Oduya. Tarnstrom propulse le palet à nouveau dans la cage 1 minute plus tard. En seconde période, pendant une supériorité numérique, Gunnarson dévie là encore un tir (de Martensson) et offre un 4ème but à ses partenaires. Enfin, côté français, on se réveille alors. Lussier marque en un-contre-un contre le gardien jaune. Puis c’est au tour de Bellemare qui additionne un nouveau but, en powerplay cette fois. Oduya riposte par un incroyable tir de loin, dévié par la défense bleue, qui atterit dans les mailles. Sacha Treille imite alors le style suédois et raccourcit l’écart 3 minutes avant la fin du tiers-temps en ricochant un tir de son co-équipier Rozenthal.
Pendant la dernière période, Jonsson déviera un nouveau lancer, celui de Stralman et concluera le score. Bien que prévisible, cette victoire Viking a tout même été le témoin d’une nette amélioration du jeu tricolore. En effet, les Français n’avaient pas terminé dans les 12 premiers mondiaux depuis 1995. Maigre consolation, mais consolation tout de même.
Les Bleus ELIMINÉS ! Ultra-dominés par une fraîche équipe Lettone, les Hommes en Bleu ont souffert des sequelles du match de la veille contre les Etats-Unis. Aucun point n’a été additionné au tableau et malgré cette défaite sévère, les Français sont contents d’être encore dans la partie à ce stade de la compétition. A la 8ème minute, Nizivijs a ouvert le score assisté par Galvins. La défense des Coqs résistait assez bien jusqu’à là. Pendant le 2ème tiers-temps, Cipulis accentua le score, vite suivi par Darzins. En troisième période, Skrastins trompa le gardien Lhenry à la 47ème minute, suivi de près par Jerofejevs. Luc Tardif sauva finalement l’honneur de son équipe en tirant la rondelle sur un rebond, quelques secondes avant qu’Ankipans, puis Cipulis creusent l’écart En comptant 4 victoires d’affilée, dont l’inattendue contre la Suède, la Lettonie a montré que tout miracle pouvait arriver dans le reste du tournoi. On peut dorénavant mieux comprendre pourquoi les U.S.A n’ont pas convaincu face à l’esquade marron et blanche lors de leur première rencontre.
David contre Goliath En dépit du lourd challenge que représente l’équipe des USA, les joueurs Français, l’esprit libre, n’avaient rien à perdre ce soir. Le premier but inscrit par Okposo bénéficia d’une supériorité numérique après 5 minutes. Il réussit à dévier la rondelle du bout de sa palette tout en tombant. Backes marqua ensuite en double supériorité numérique en se positionnant juste devant le gardien adverse. En réalité, l’équipe de France est restée en infériorité numérique pendant plus de la moitié du premier tiers-temps. Quessandier a même écopé d’une pénalité de 5’. Quand les statistiques comptent 10 fois plus de buts pour un Team vis à vis de l’autre, il n’y a plus de question à se poser par rapport à l’issue du jeu. En seconde période, l’accélération Américaine a perturbé les Hommes en bleu et Shannon a facilement entré le puck en tirant de loin.Ballard a complété la marque à la 28ème minute.
Du côté Français, Zwikel exécuta une passe du revers, le palet fût dévié par Yorick Treille dans la zone du gardien, allant se loger tout droit dans le filet. Le manque d’aggressivité de la défense Française laissa O’Sullivan enfoncer le score à la 30ème minute. Pendant une supériorité Française, Lhenry assista Bellemare du fond de l’arène, action qui aboutit à un second but pour le maillot bleu. Bien que les Français aient opposé une certaine résistance par la suite, un tir de Johnson en powerplay garantit un 6ème but pour les Américains dans la troisième période. Les tableaux du match ont enregistré une proportion de 41 buts contre 16 en faveur des USA ! Manifestement, la Team France n’a malheureusement pas convaincu. Elle a manqué de puissance, de vitesse, mais surtout... de confiance en elle !
Les Coqs peuvent chanter L’enjeu de l’équipe de France était d’éviter la relégation. L’Allemagne elle, n’avait rien à craindre de ce côté-là, puisqu’organisant les prochains championnats 2010, elle ne peut descendre en Division I.
Les Bleus fûrent les premiers à ouvrir la marque après 3 minutes de jeu (Anthoine Lussier), rattrapés très vite par une égalisation de Jochen Hecht en supériorité numérique. Vaillants et se battant pour rester en élite, la France reprit l’avantage grâce à Luc Tardif en 17ème minute, assisté par le Capitaine Laurent Meunier.
En seconde période, les Allemands plus incisifs se sont heurtés à une défense des Bleus exemplaire, à l’image de son excellent gardien Fabrice Lhenry, un des meilleurs du tournoi jusqu’à présent. Après maintes tentatives des deux côtés, la troisième période ne vit aucune évolution du score et son issue entraîna pour l’équipe du Coq la concrétisation d’un petit exploit au cours de cette vive soirée à Berne.
Quel Match maladroit ! Les Suisses et les Français ont pratiqué un Hockey brutal, chargé d’erreurs et d’imprécisions. Le public entier de l’arène était bien entendu voué à l’équipe du pays hôte, qui a pu ressentir un peu trop de pression vis à vis des prouesses surestimées qu’on attendait d’elle. Le match a totalisé pas moins de 16 pénalités, 7 contre la Suisse, 9 contre la France. Un petit but Helvétique a été marqué par Pluess dans la première période, pendant une supériorité numérique, alors qu’un petit but Français poussé par Yorick Treille a été annulé en seconde période, dû à une infraction de zone.
Le point positif sortant de cette rencontre, c’est que chacun peut probablement s’attendre à mieux concernant les prochains matchs de dimanche avec les autres adversaires du groupe: l’Allemagne et la Russie.
Composition de l’EQUIPE
Jouer l’Hymne National Français
Attaquants : Pierre-Edouard Bellemare, Stéphane Da Costa, Damien Fleury, Laurent Gras, Kevin Hecquefeuille, Anthoine Lussier, Laurent Meunier, Cyril Papa, Damien Raux, François Rozenthal, Luc Tardif, Sacha Treille, Yorick Treille, Jonathan Zwikel
Défenseurs : Baptiste Amar, Vincent Bachet, Kevin Igier, Gary Leveque, Antonin Manavian, Mathieu Mille, Benoît Quessandier, Thomas Roussel
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